Je m’ennuie tant de vous, qui riez dans la nuit…

Je rêve à ce jardin, derrière ma fenêtre,
D’une feuille caduque aux destins hasardeux,
Transitoire déclin et cruel désaveu
Quand l’emphase agonit mon érable champêtre,

D’éloquence jonchant ses silences perdus.
En ma terre appauvrie où l’automne ensoleille
La claire-voie précieuse à mon souffle ascendu
Dans l’effroi qui saisit sa livrée de corneille,

Je m’ennuie tant de vous, qui riez dans la nuit…




Poème de baccala
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