– À T. L.-C. –
C’est un grillon qui chante, au profond du silence,
Mélopée solitaire entre ciel et pavés,
Etincelant appel montant vers les nuées,
Surprenante chanson vibrant avec constance.
C’est un grillon qui chante, minuscule existence
Amplissant tout l’espace, perdu dans la nuit d’encre,
Invisible chanteur, en ces obscures heures,
Ensoleillant le cœur des rares promeneurs.
C’est un grillon qui lance, près de la cathédrale
Si fièrement dressée, au grès rose sculpté
De dentelles de pierre finement ouvragées,
Dans le froid de janvier, son refrain d’espérance.
Je me doutais, chère poétesse, que ce puissant chant du grillon, entendu en plein mois de janvier près de la cathédrale, finirait par résonner dans vos rimes…
Dans certaines cultures orientales sa présence est un présage de chance et son chant, un petit grelot porte-bonheur…
Sa mélopée prend son envol, désormais, enrichie des accords évocateurs et soignés de vos vers.
Le petit grillon en stridule de fierté!
T. L.-C.
Vous aviez donc vu juste !
Il faut dire que cette incroyable petite histoire était particulièrement inspirante, et déjà poétique en soi…