– Aux mutilés de guerre ou de la vie civile
qui peinent à se reconstruire. –
De ces années passées où tout nous souriait,
Faire pourtant le deuil, malgré tant de regrets,
D’une part de soi-même qu’il faut abandonner.
Faire la paix avec son être,
Dès lors, apprendre à regarder
Autrement ce sur quoi, hier,
L’on pouvait sans même y penser
S’appuyer avec fermeté.
Chercher d’inédites idées,
Dépasser ses propres limites,
Toujours plus loin s’aventurer,
Vers de nouvelles réussites.
Ne pas se résoudre à rester
En marge de sa propre vie,
Continuer à s’éveiller,
Même invalide et amoindri ;
Tenter de se réinventer,
Malgré l’âge et la maladie,
Puiser en nous cette énergie
Qui donne le goût d’exister
Dans une nouvelle harmonie.