Un enfant à soi

– À C. –

Des enfants chantant à tue-tête

D’autres jouant ici et là ;

Tout est espoir pour ceux qui peinent

À recevoir la vie en soi

Un enfant où l’on se projette,

Pour qui l’on chantonne à mi-voix,

À qui tendrement l’on s’adresse ;

Un bébé que l’on couve en soi

Des enfants criants, espiègles,

Courant essoufflés à deux pas ;

Tout est douleur pour ceux qui perdent

Ce fruit qui grandissait en soi

Des enfants qui rient aux éclats

Et tout en chahutant t’escortent ;

Tout est souffrance à ceux qui portent

Ce vide immense au fond de soi

Un enfant venant sur la Terre

Et s’incarnant pour quelques mois,

Guidant l’amour de l’univers ;

L’éternité lui tend les bras

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