J’aime observer les Martinets ;
Leur course folle dans l’été,
Leur contour élégant,
Silhouette effilée
Finement découpée,
Leurs ailes en faucille
Longues, fines, arquées…
J’aime leurs cris perçants,
Coups de sifflet stridents
Résonnant dans l’air frais ;
Leurs ailes qui s’agitent
Et planent juste après…
Leur façon de foncer
Droit sur l’obstacle et l’éviter,
Sans crier gare, changeant de cap
Sans jamais pouvoir s’arrêter,
Dans des courses-poursuites
Des plus acrobatiques,
Vertigineux ballets
D’aérienne voltige
Qu’on s’étourdit à regarder.
Les yeux rivés sur eux,
Fascinée par leurs jeux
Grisée par leur vitesse,
J’admire leurs prouesses
Et ne peux me lasser
De l’incessante sarabande
Endiablée des Martinets.
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Le bourdon
Mon ami le bourdon
Vient faire un petit tour
Jusque sur mon balcon,
Afin de butiner
Les belles centaurées.
Aperçu le matin
Au réveil du jardin,
Il revient chaque soir
Quand les rayons ardents
Déclinent doucement.
Est-ce le même ? Je ne sais pas
Mais il est bienvenu chez moi
La mer
– À ma mère –
La mer, turquoise ou verte,
Bleue, grise ou argentée,
Quand la lune se mire
Dans ses remous jaspés.
La mer, d’huile ou brassée,
Ourlée d’écume blanche,
Parsemée de moutons
De mousse vacillante.
La mer, digne et rebelle,
Éclaboussant la digue
De mille gouttelettes
De diamants qui déferlent
Et viennent s’échouer
Sur la plage, à nos pieds.
La mer, puissante et belle,
Charriant des litres d’eau
Dans d’immenses rouleaux
Qui fouettent les rochers,
Dans un bruit fracassant,
Vacarme assourdissant
Où se mêle, strident,
Le cri du goéland.
Traînées roses dans l’azur
Traînées roses dans l’azur
Et le soleil s’aventure
De l’autre côté des toits…
Le jour peu à peu décline,
Lors le soleil illumine
Les murs, encore une fois.
Le rose s’évanouit
Le bleu du ciel s’assombrit,
L’ombre découpe et détache
La silhouette des arbres.
Le théâtre de la nuit
A entrouvert son rideau ;
Les lumières qui scintillent,
Éclairant ce chapiteau,
Offrent un décor nouveau.
Que fais-tu, bel escargot
– À Karine –
Que fais-tu, bel escargot,
Sur ce trottoir de bitume ?
T’en vas-tu chercher fortune
Parmi cette jungle urbaine,
Bien trop inhospitalière
À qui n’a pour se défendre
Qu’une coquille de calcaire ?
Tu pars du mauvais côté
Du ruban gris de l’asphalte
Où circulent sans arrêt
Des engins motorisés
Qui ne font, sois en certain,
Aucun cas des escargots
Qui traversent bien tranquilles
Les artères de la ville…
Que fais-tu, bel escargot,
Sur ce trottoir de bitume ?
Vas plutôt chercher fortune
Dans le calme et la verdure
Des jardins avoisinants,
Et sans tarder cache-toi
De ces humains maladroits
Qui, avançant à grands pas
Sans regarder où ils marchent,
T’écraseront par mégarde,
Ne s’excusant même pas,
Ou te chercheront des noises
Si tu manges leurs salades.